Cet accident à couté 3 milliards à l'assurance


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Un accident impressionnant

Vers deux heures du matin, notre homme reprend le volant avec un ami à bord de sa voiture, une Citroën Traction dans un piteux état et chaussée de divers pneumatiques, dont un pneu clou. Une demie-heure plus tard, dans la commune de Bar-le-Duc, notre équipe aborde un virage trop rapidement. Et hélas, ce virage était suivi d’un passage à niveau, la voiture rate son virage et s’échoue de nombreux mètres plus loin, sur la voie ferrée qui relie Paris à Strasbourg, une voie très fréquentée de nuit pour le fret avec plusieurs trains par heure.

La Citroën Traction est coincée sur les rails, elle ne peut ni reculer, ni avancer. Le conducteur de la voiture rejoint le passage à niveau pour donner l’alerte sur le téléphone de secours, à peine a t’il le temps d’arriver et d’appeler l’agent de garde que les phares d’un train percent la nuit à la vitesse de 130km/h, la surprise fut telle qu’il lâcha le téléphone, il s’exprima sur ce moment deux mois plus tard dans Paris Match :


« J’ai vu les phares du train trouer la nuit et j’ai lâché l’appareil. J’ai dit à mon copain : Y’a deux voies, donc y’a une chance sur deux. Puis, ça été devant mes yeux l’apocalypse. J’ai vu ma voiture monter à 30 mètres de haut, projetée 50 mètres plus loin. La locomotive est sortie des rails, a continué à rouler presque droit puis a percuté le pont qui s’est effondré. Les wagons sont tombés avant la loco dans le canal de la Marne au Rhin, les uns après les autres. Un, deux, trois, puis la motrice, puis d’autres wagons encore. J’ai été à l’avant du train, j’ai vu le spectacle, j’ai pensé : c’est pas possible, y’a personne de vivant »

Le train venait de percuter la voiture, une partie des wagons sont tombées dans le canal tout proche, endommageant au passage un ouvrage d’art.